Par LibèreTonOrdi le mardi 4 juillet 2017
Faut-il mettre à jour votre système d'exploitation ?
Les utilisateurs de Windows® sont parfois réticents à le faire. En effet les mises à jour de Windows® entraînent parfois de l'instabilité, et parfois elles ajoutent subrepticement des "fonctionnalités" qui servent plus les intérêts de Microsoft que ceux de l'utilisateur. Avec Windows® 10 il devient d'ailleurs plus complexe de refuser les mises à jour.
Les risques de rencontrer des problèmes suites à une mise à jour de GNU/Linux sont bien moindres. Il convient toutefois d'être vigilants dans quelques cas particuliers.
Un des grands avantages du système GNU/Linux est que vous n'avez pas à vous préoccuper de la mise à jour des applications : celles-ci se font en même temps que les mises à jour du système.
Les mises à jour peuvent être automatisées.
Vous pouvez définir la périodicité des mises à jour, ou simplement ne pas les faire, ou encore, les faire uniquement manuellement.
Il est recommandé de faire les mises à jour régulièrement car celles-ci corrigent des failles de sécurité, ainsi que d'autres "bugs" (erreurs de programmation).
La distribution Linux Mint propose une option supplémentaire : le niveau de mise à jour. Les logiciels y sont classés en fonction des conséquences potentielles qu'ils peuvent avoir sur la stabilité du système.
Ainsi vous pouvez opter pour une politique de mise à jour prudente qui laissera de coté les mises à jour des composants les plus cruciaux (notamment le noyau).
Toutefois si vous avez un problème de compatibilité de votre système avec certains composants (Bluetooth, Wifi, pavé tactile, etc.), faites les mises à jour du noyau car l'une d'entre elle pourrait résoudre ce type de problème.
Très important : en fonction de votre configuration, il se peut qu'occasionnellement vous rencontriez au cours de la mise à jour une question ainsi libellée : une nouvelle version des fichiers de configuration est disponible, souhaitez garder l'ancienne version de la configuration ou la remplacer ?
Dans ce cas choisissez toujours "Garder", sinon vous risquez de perdre une configuration ad-hoc qui pourrait être cruciale pour le fonctionnement de votre machine.
[Avancé] Cas particulier d'une configuration en double démarrage (dual-boot) avec BIOS ancien (legacy) (Windows® XP, Vista ou 7) dans laquelle c'est le chargeur d'amorçage (boot-loader) de Windows® qui permet de lancer GNU/Linux.
Dans ce cas certaines mises à jour du chargeur d'amorçage de GNU/Linux (appelé GRUB) peuvent avoir pour conséquence de ne plus pouvoir démarrer GNU/Linux.
Il faut alors refaire la procédure qui permet d'indiquer au chargeur d'amorçage de Windows® comment démarrer GRUB.
L'idéal, dans une installation en double démarrage avec un BIOS legacy est de faire l'inverse : mettre GRUB en premier dans la chaîne de démarrage (installation de GRUB dans le secteur d'amorçage du disque, le MBR). Ainsi les mises à jour de GRUB sont sans risque.